1301 de l’hegire, le début du quatorzième centenaire de l’ère
musulmane est sans doute le point focal, la date la plus importante à
retenir dans l’hagiographie du Serviteur du Prophète ,Khâdimu-r- Rasûl
Cheikh Ahmadou Bamba. L’investiture publique dont il était question
commença à cette date avec les directives de l’Elu (Paix et Saut sur
Lui) qui s’adressa à lui en ces termes :
» Ahmad, dispense à tes disciples une éducation spirituelle et ne leur dispense plus une éducation livresque »
C’est le début de la réhabilitation du pacte d’allégeance(Bayca) ;une condition qui avait fait de l’Islam une religion respectée , ce qui était sa principale force ,mais il était méconnu de la plupart des musulmans de cette époque à cause du flétrissement de L’Islam .
Le Serviteur ne pouvait ne pas déclarer la Parole du Prophète dont cette investiture constitue un des bienfaits.
« Il est parmi les prodiges du fils d’Abdallâh, puisse DIEU lui accorder Paix et Salut. (DIEU) le subsistant qui éclaire l’humanité par l’intermédiaire des Saints jusau’à la fin des temps chacun (d’eux) étant garant
De la Coutume Sacrée de l’Elu et la préservant des innovations blâmables d’avoir inspiré son Serviteur « proclame ce qu’on te demande d’annoncer (Façdac) »
De lui avoir ordonné sur lui, sur sa famille ,et sur ceux qui l’ont suivi ,la plus pure prière de DIEU d’instruire ses aspirants ,et quiconque accepte ses conseils parmi les gens de l’époque « (Cf. l’illumination des coeurs « Munawwiruç çudur » vers 203 à 205)
Le Serviteur fut suivi dans cette tâche et cette voie de la soumission par un petit groupe qui a adhéré à sa cause. Ce sont sans doute des bienheureux, des gens de la Providence.
De 1301 H (1883) à 1313 H (1895) soit un périple de douze années, le Cheikh s’adonna à l’éducation spirituelle de novices (Murîd) qui se sont confiés à lui, lui disposant leurs biens et leur vie à l’instar des Compagnons du Prophète (Paix et Salut sur Lui).
« DIEU s’est fait céder par les croyants et leur vie et leurs biens ;il leur a donné en échange le paradis .Ils combattent sur le Chemin de DIEU, en tuant et en se faisant tuer. C’est là une promesse authentique de DIEU dans la Thora, l’Evangile et le Coran. Qui tient mieux que DIEU ses engagements ? Réjouissez- vous Ô croyants d’une si belle transaction ! Vous avez conclu acte d’allégeance et c’est là, le plus grand succès. (Coran S9 V111)
Cette voie de la soumission a produit des pieux ,des engagés spirituels qui, après quelques années seulement passées sous les auspices du Cheikh, étaient promus au rang d’éducateurs spirituels, de directeurs sous la tutelle de qui se trouvent placés un certain nombre de disciples dans la relation maître- disciple par le biais du pacte d’allégeance.
L’itinéraire de Mbacke Kajoor (1301H/1883) à 1313H/1895 fut ainsi ponctué d’ un déplacement incessant d’un lieu à un autre pour l’isolement ,mais surtout pour la recherche d’une terre où adorer DIEU, sans contrainte , loin des tumultes du Bas-Monde. Ni Mbacké Kajoor (1301H/1883) , ni Mbacké Baol 1304H. (1884) ne purent remplir cette condition. Il fonda Dâru Salâm(la demeure de la Paix) (1305H/1886) .Mais partout où il passa, les foules innombrables qu’il drainait n’altérèrent en rien l’intensité des pratiques d’adoration auxquelles il se consacrait . TOUBA ( Félicité ) fondée en (1306H./ 1888) fut l’ultime étape . Une demeure qu’il obtint en récompense pour sa foi ardente et son long périple afin de trouver un lieu d’adoration . Il déclara à propos de ce lieu : » DIEU l’a préservé ». Il vécut à TOUBA un septennat d’intenses activités pieuses dans la revivification de toutes les pratiques pieuses telles que Culte, Lecture du Coran, composition de Panégyriques à l’ endroit de l’Elu ,Litanie etc. Cette traversée , véritable marathon, allait aboutir à une consécration par sa rencontre historique avec le Prophète, avec qui il signa le pacte des épreuves en vue de l’Exil. Ce fut au mois de Ramadan de l’an 1312H. /1895
» Ahmad, dispense à tes disciples une éducation spirituelle et ne leur dispense plus une éducation livresque »
C’est le début de la réhabilitation du pacte d’allégeance(Bayca) ;une condition qui avait fait de l’Islam une religion respectée , ce qui était sa principale force ,mais il était méconnu de la plupart des musulmans de cette époque à cause du flétrissement de L’Islam .
Le Serviteur ne pouvait ne pas déclarer la Parole du Prophète dont cette investiture constitue un des bienfaits.
« Il est parmi les prodiges du fils d’Abdallâh, puisse DIEU lui accorder Paix et Salut. (DIEU) le subsistant qui éclaire l’humanité par l’intermédiaire des Saints jusau’à la fin des temps chacun (d’eux) étant garant
De la Coutume Sacrée de l’Elu et la préservant des innovations blâmables d’avoir inspiré son Serviteur « proclame ce qu’on te demande d’annoncer (Façdac) »
De lui avoir ordonné sur lui, sur sa famille ,et sur ceux qui l’ont suivi ,la plus pure prière de DIEU d’instruire ses aspirants ,et quiconque accepte ses conseils parmi les gens de l’époque « (Cf. l’illumination des coeurs « Munawwiruç çudur » vers 203 à 205)
Le Serviteur fut suivi dans cette tâche et cette voie de la soumission par un petit groupe qui a adhéré à sa cause. Ce sont sans doute des bienheureux, des gens de la Providence.
De 1301 H (1883) à 1313 H (1895) soit un périple de douze années, le Cheikh s’adonna à l’éducation spirituelle de novices (Murîd) qui se sont confiés à lui, lui disposant leurs biens et leur vie à l’instar des Compagnons du Prophète (Paix et Salut sur Lui).
« DIEU s’est fait céder par les croyants et leur vie et leurs biens ;il leur a donné en échange le paradis .Ils combattent sur le Chemin de DIEU, en tuant et en se faisant tuer. C’est là une promesse authentique de DIEU dans la Thora, l’Evangile et le Coran. Qui tient mieux que DIEU ses engagements ? Réjouissez- vous Ô croyants d’une si belle transaction ! Vous avez conclu acte d’allégeance et c’est là, le plus grand succès. (Coran S9 V111)
Cette voie de la soumission a produit des pieux ,des engagés spirituels qui, après quelques années seulement passées sous les auspices du Cheikh, étaient promus au rang d’éducateurs spirituels, de directeurs sous la tutelle de qui se trouvent placés un certain nombre de disciples dans la relation maître- disciple par le biais du pacte d’allégeance.
L’itinéraire de Mbacke Kajoor (1301H/1883) à 1313H/1895 fut ainsi ponctué d’ un déplacement incessant d’un lieu à un autre pour l’isolement ,mais surtout pour la recherche d’une terre où adorer DIEU, sans contrainte , loin des tumultes du Bas-Monde. Ni Mbacké Kajoor (1301H/1883) , ni Mbacké Baol 1304H. (1884) ne purent remplir cette condition. Il fonda Dâru Salâm(la demeure de la Paix) (1305H/1886) .Mais partout où il passa, les foules innombrables qu’il drainait n’altérèrent en rien l’intensité des pratiques d’adoration auxquelles il se consacrait . TOUBA ( Félicité ) fondée en (1306H./ 1888) fut l’ultime étape . Une demeure qu’il obtint en récompense pour sa foi ardente et son long périple afin de trouver un lieu d’adoration . Il déclara à propos de ce lieu : » DIEU l’a préservé ». Il vécut à TOUBA un septennat d’intenses activités pieuses dans la revivification de toutes les pratiques pieuses telles que Culte, Lecture du Coran, composition de Panégyriques à l’ endroit de l’Elu ,Litanie etc. Cette traversée , véritable marathon, allait aboutir à une consécration par sa rencontre historique avec le Prophète, avec qui il signa le pacte des épreuves en vue de l’Exil. Ce fut au mois de Ramadan de l’an 1312H. /1895
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