La dernière rencontre avec les autorités étatiques menant directement au magal a été tenue vendredi, dans la résidence Khadim Rassoul de Touba. Une occasion saisie par Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur du magal, pour remettre sur la table du ministre de l’intérieur quelques-unes de ses inquiétudes dont, principalement, les stigmates des chantiers  qui gênent, selon lui «considérablement la circulation des personnes et de leurs biens en plus de constituer un danger permanent ».
Le Mbacké-Mbacké  s’est étonné des lenteurs notées dans la remblayage des creux, crevasses et petits tunnels occasionnés par les travaux malgré son appel d’alors.
« Je ne sais pas si ce sera possible de niveler les surfaces affectées, mais il faudra faire un effort si on veut éviter des scandales. Déjà les dégâts sont considérables comme ça» a-t-il dit.
L’autre inquiétude majeure a concerné l’eau. Selon Serigne Ousmane Mbacké, les camions citernes ne sauraient être la solution à la redoutable pénurie d’eau qui guette la cité du fait que la circulation automobile est quasi impossible en période de magal. Ainsi propose-t-il des bâches souples pour pallier cette situation. En guise de réponse, l’Etat, par le canal successivement du gouverneur de Diourbel et du ministre de l’intérieur a annoncé des mesures grandeur nature, du genre déployer 120 camions citernes  et autant de bâches souples même si , en l’espèce, seules 71 unités sont pour le moment disponibles. Sur la plan médical, un hélicoptère médicalisé sera opérationnel, en plus de l’ouverture de 13 postes médicaux supplémentaires. La caisse d’avance sera de’150 millions FCFA et elle sera mise à la disposition du comité dans les meilleurs délais. Un hôpital militaire sera aussi installé dans la cité.

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