LE SOUFISME : UNE VIE AU SERVICE D'ALLAH
L'EXEMPLE DE SERIGNE SALIOU MBACKÉ
Par S.Same Bousso Abdou'r Rahman
Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux
Introduction
Dans le Saint coran, Allah dit : « il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été
sincères dans leur engagement envers Allah »(33/23). Ces croyants sont ceux qui ont
compris leur mission sur terre, ceux que la Providence a préparé pour être les
véritables lieutenants d'Allah. Cheikh Saliou fait partie, en fait, de ce cercle restreint
de croyants qui ont vécu les enseignements de l'islam de la manière la plus parfaite.
Pour parler de la vie cet homme de Dieu, il nous semble nécessaire de l'aborder sous
l'angle du tasawwuf, la mystique musulmane, cette voie empruntée par les aspirants
vers l'enceinte divine. C’est pourquoi nous essayerons brièvement de rappeler
l'essence du soufisme avant de montrer comment la vie et les enseignements de
Cheikh Saliou en étaient une parfaite illustration.
I- le soufisme, ou le chemin vers Allah
Dans le fameux hadith1 de Seyysdina Oumar rapporté par Muslim, le Prophète
Mouhammad (PSL) a expliqué les trois composants de la religion musulmane : imân
( la foi),islam (pratiques cultuelles) et ihsân ( le perfectionnement ou vertus).
Avec l'évolution des temps et la nécessité d'une spécialisation, chacun de ces trois
composants a fait l'objet d'une science qui s'est développée autour de lui: at-Tawhid,
al-fiqhu et at-tasawwuf.
« C'est ainsi, - comme le dit Cheikh Mouhamad Al-bachir - qu'un groupe de savants
musulmans fut amené à se consacrer à l'étude de la loi islamique, tandis qu'un autre
groupe se spécialisa dans le recueil des traditions prophétiques et la vérification des
1 Omar (que Dieu soit satisfait de lui) a dit encore:
Un jour, nous étions assis en conférence chez l`Envoyé de Dieu, salla Allâh u alihi wa sallam, (à lui
bénédiction et salut), et voici que se présenta à nous un homme vêtu d`habits d`une blancheur resplendissante, et aux
cheveux très noirs. On ne pouvait distinguer sur lui une trace de voyage, alors que personne d`entre nous ne le
connaissait.
Il prit alors place, en face du prophète (à lui, bénédiction et salut). Il plaça ses genoux contre les siens, et posa
les paumes de ses mains sur les cuisses de celui-ci, et lui dit:
«O Mohammed, fais-moi connâitre l`Islâm».
L`Envoyé de Dieu, salla Allâh u alihi wa sallam, (à lui bénédiction et salut) dit alors:
«L`Islâm consiste en ce que tu dois: témoigner qu`il n`est d`autre divinité qu`Allâh, et que Mohammed est Son
Envoyé, accomplir la priére rituelle, verser la zekâa (impôt rituel) et accomplir le jeûne de Ramadhân, ainsi que le
pèlerinage à la Maison d`Allâh si les conditions de voyage rendent la chose possible».
Son interlocuteur lui répondit: «Tu as dit vrai», et nous de nous ètonner, tant de sa question que de son
approbation, puis, il reprit «Fais-moi connaître la Foi». Le Prophète répliqua:
«La foi consiste en ce que tu dois croire à Allâh, à Ses Anges, à Ses Livres. a Son Prophète, au Jugement
Dernier. Tu dois croire encore à la prédestination touchant le bien et le mal».
L`homme lui dit encore: «Tu as dit vrai»" et il reprit: «Fais-moi connaître la vertu», et le Prophète lui répondit:
«La vertu consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, certes, Lui te voie».
chaînes de garants, rapporteurs des hadiths. Cependant un troisième groupe,
soucieux de mener une vie tranquille et contemplative, préféra se retirer de la vie
publique pour mieux se vouer à la dévotion... »2
Étant donné que les expériences mystiques sont aussi nombreuses que les aspirants, il
existe une multitude de définitions de tassawwuf. Toutefois son fondement, selon
l'auteur de Minan al-bâqî al-qadîm « c’est rectifier la foi en l’unicité de Dieu, scruter
l’âme, contrôler le coeur, se détourner des choses de ce monde et s’attacher
exclusivement à Dieu en concentrant tout son intérêt à Lui pour mériter sa piété et
obtenir son agrément et éviter sa colère »3
Pour saisir le choix de Cheikh Ahmad Bamba et sa méthode, qui sont conformes aux
enseignements du Prophète (PSL) et aux expériences de ses compagnons, il suffit de
se référer à l'exemple de Cheikh Saliou Mbacké (RD)
II- La vie de Serigne Saliou: une spiritualité exemplaire
A- Un aperçu de sa vie
C'est à Diourbel que Serigne Saliou est venu au monde à la nuit de vendredi 14 du
dhul qi’da 1333 de l’hégire ( 22 septembre 1915). A sa naissance Cheikh Mouhamed
Lamine Diop Dagana, un grand disciple de Cheikh Ahmad Bamba a été commis par
le Cheikh pour communiquer son nom salih écrit sur une feuille; un nom qui signifie
entre autres le bien le parfait.
Dans les trois vers que ce messager a composés en guise de prières en faveur de
l'enfant béni, on pouvait présager déjà la noble mission du futur khalif dans l'oeuvre
islamique de son père ; il dit:
Que l'Éternel qui, dans sa bonté, nous a gratifié de Salih lui accorde une
longue vie;
Qu'Il le préserve comme un soleil dans le ciel de son univers pour éclairer son
visage sombre;
Qu'Il le préserve en lui complétant sa droiture et en le bénissant avec la santé
et la félicité
-Ses études
À l’instar de tous les hommes de Dieu, Serigne Saliou s'est distingué dès sa tendre
enfance d'une intelligence extraordinaire et d'un mémoire très solide. Il a mémorisé le
Coran auprès de son oncle maternel Serigne Alassan Diakhaté.
2 Les bienfaits de l’Eternel p 91
3 Idem
Son apprentissage du Saint Coran achevé, il s'est lancé dans l’étude des sciences
religieuses et des disciplines linguistiques auprès d’éminents érudits, parmi lesquels
Serigne Mor Sasoum Diakhaté, fils de Khadi Madiakhaté Kala, Serigne Mohamad
Dèm et Serigne Hamid Sow. Auprès de ce dernier, il a approfondi ses études de la
géographie et d'astronomie.
Après avoir reçu un viatique spirituel de son père et guide, le Cheikh lui-même et
acquis une solide formation académique dans les sciences religieuses et linguistiques,
Serigne Saliou, en grand soufi, trouvait dans le voyage une source intarissable de
connaissances et d'expériences mystiques, d'où les nombreuses péripéties qu'il
effectuait à l'intérieur et à l'extérieur du pays. En réalité, tous ceux qui l’ont approché
étaient marqués par son érudition et par ses qualités.
Ses qualités
Étant une parfaite incarnation des enseignements du fondateur du mouridisme, la vie
de Serigne Saliou est pleine de qualités dont nous allons citer quelques-unes
- Sa dévotion
Parmi les aspects les plus remarquables de la vie de Cheikh Saliou la constance dans
ses actes de dévotion et d'adoration; rien au monde ne pouvait perturber son
programme de prière, de zik,r de lecture du Coran et des khassaïdes, quelles que
soient les circonstances. Par cette constance, il se conformait au hadith du prophète
(PSL) selon lequel « les actes que Dieu aime le plus sont ceux qui s'effectuent de
manière constante, aussi minimes soient-ils »
- Son ascétisme et son renoncement et son humilité
Ces qualités prophétiques vont de pair, car étant toutes fondées sur la présence
permanente de la grandeur de Dieu dans l'esprit du croyant. Cette présence amène
l'homme, l'aspirant à ne pas s'accrocher ni aux futilités de ce bas monde ni à son ego.
À propos du renoncement az-zuhd Cheikh Mohammad Bachir nous rapporte les
paroles d'Abu Talib Al Makky qui dit « C'est le plus sublime des états de ceux qui
franchissent les étapes de la certitude ''maqamat al yaqin'', car il constitue un
renoncement à soi même et non pas un renoncement pour soi et pour le plaisir du
renoncement »4.
Toute la vie de Serigne Saliou est la manifestation de ce renoncement; il n'a jamais
utilisé ses récoltes à ses propres besoins ; il les offrait en guise de hadyya au khalif
du moment. Lors qu'il a accédé au khalifat, il consacrait tous ses avoirs au service de
l'islam et de la communauté mouride.
4 Les bienfaits de l'Eternel p 386
Une anecdote peut bien illustrer à la fois son renoncement et son humilité: Une
grande personnalité marocaine venue participer au Grand Magal de Touba en 2006
était reçu par Cheikh Saliou au moment où une délégation composé de plus hauts
dignitaires de l'État du Sénégal était au domicile du Khalif. A sa sortie il a avoué à
son compagnon qu'il n'a jamais vu un homme aussi vénéré par des autorités
temporelles et aussi désintéressé, et il ajoute : alors que le monde entier se dirige vers
lui, il s'oriente vers Dieu.
Tout le monde se souvient de sa rencontre avec les délégations des familles
religieuses à l'occasion d'un Magal; lors que les représentants des délégations lui
adressaient des remerciements et des paroles élogieux, Serigne Saliou lui versait des
larmes en demandant pardon à Allah!
- Son amour pour le travail
Cet état d'ascétisme chez Serigne Saliou n'est pas synonyme de démission ou de
dépendance à autrui, mais, au contraire il est conjugué avec un amour ardent de
travail, conformément aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.
En effet, le fondateur du Mouridisme considère le travail comme une obligation
religieuse pour chaque musulman, car, en principe, on ne peut pas satisfaire ses
besoins de façon légale sans exercer un travail productif.
Le cheikh « a saisi que l'homme est une dualité et qu'il ne saurait vivre uniquement
dans une attitude de contemplation. Il lance alors le principe selon lequel le travail
fait partie de la prière ''liguey ci top Yalla la bok'' »5
Incarnant cette philosophie, de Khadimou Rassoul, Serigne Saliou avait fait du travail
une forme d'adoration de Dieu, un moyen d'éducation et de purification de l'âme et en
fin une source de revenu licite.6
- Son amour pour son prochain et pour les enfants
L'amour que Cheikh Saliou vouait aux êtres humains en général et aux enfants en
particulier est un signe de son attachement à leur Créateur et de sa proximité avec
Lui. Il portait un intérêt particulier à tout ce qui touche les musulmans où qu'ils se
trouvent dans le monde; il lui arrivait souvent d'ordonner la lecture du saint Coran en
guise de prières en faveur des musulmans en situation difficile ou en crise.
Quant aux enfants que les disciples lui confiaient, il les considérait, les entretenait
5 Cheikh Tidiane Sy, La Confrérie sénégalaise des Mourides, Présece Africaines, 1969 p 138
6 En 1992, Serigne Saliou MBACKE a investit à Khelcom 700 millions de francs C.F.A. en
matériels agricoles et en semences. Sa récolte pour la même année se chiffre à mille tonnes malgré
une très faible pluviométrie, (cf. Le travail et le khidma dans le mouridisme, in Edudes sur le
mouridisme, Rawdu Rayâhîn, 2010)
plus que ses propres enfants et les traitait avec tendresse et affection. Il ne supportait
jamais la souffrance d'un petit enfant. Il ne tolérait dans ses daara que l-on batte ou
humilie les apprenants ou qu’on les punisse de façon cruelle.
Un jour, un disciple est venu lui offrir un gros sac plein de « diéègue » (chaînes
utilisées pour empêcher les talibés de fuir le daara). D'un ton très affecté, Serigne
Saliou lui a demandé de ne pas laisser le sac, en disant qu'il n'était pas avec des ânes
mais des êtres humains.
A ses côtés les enfants se voyaient tout permettre et oubliaient vite leurs parents; on a
vu même un petit venir dissimuler la moitié d'une mangue dans la poche de Cheikh
Saliou devant son vissage souriant sans aucune crainte.
Avec toute cette tendresse, Cheikh Saliou veillait à l'éducation de ces petits; il parlait
avec eux, leur racontait les histoires des saints et les orientait.
Son attitude nous rappelle, en somme, celle du Prophète (PSL) avec ses petits-fils al-
Hassan et al-husseyn.
B-L'oeuvre de Serigen Saliou
En effet, l'oeuvre de Serigne Saliou, qui touche plusieurs domaines: éducatif, social,
économique, cultuel..., revêt d'une particularité; car étant un vivificateur de l'héritage
de Khadimou Rassoul, tous les actes qu'il posait étaient des exemples à suivre.
L'éducation et l'enseignement constituent, en fait, la principale mission des messagers
de Dieu et de leurs héritiers, les saints hommes. Le Cheikh n'a-t-il pas reçu l'ordre
prophétique d'éduquer ses compagnons en ces termes « rabbi ashabaka bil himma! »
C'est pourquoi le lieu par excellence où cette éducation se réalise occupe une place
centrale dans l'organisation du mouridisme.
Sur ce plan, Serigne Saliou s'était très tôt distingué; c'est à l'âge de 19 ans qu'il a créé
son premier daara à Gott en 1934, suivi d'une longue liste d'autres daaras
(Ndipoundal, khabban, Ndoka, Lagane etc.) jusqu'à son dernier daara, le plus célèbre
en l'occurrence, Khélkom.
Dans ses centres d'éducation Serigne Saliou a montré le véritable modèle de daara
comme l'avait conçu Cheikhoul Khadim ®: un lieu d'acquisition des connaissances,
de perfectionnement spirituel, de formation professionnelle et d'épanouissement de la
personnalité.
Son programme était basé sur la mémorisation du Coran, l'étude des sciences
religieuses, les pratiques cultuelles, l'initiation spirituelle et le travail.
Son daara se singularise par une organisation spatiale rigoureuse en fonction des
besoins éducatifs et par un respect scrupuleux des règles de bonnes conduites « al-âdâb ».
Les méthodes appliquées dans la formation des enfants, inspirées des
enseignements de Cheikhou al-Khadim, n'ont rien à envier aux nouvelles méthodes
prônées aujourd'hui par les spécialistes de l'éducation comme l'Approche Par les
Compétences et la pédagogie de l'intégration, car ici l'intégration se réalise dans des
situations de la vie réelle et non à travers des situations artificielles montées de toutes
pièces.
L'environnement de ce lieu est toujours propice à la méditation et à l'élévation
spirituelle grâce aux séances émouvantes de déclamation des khassaïd7 effectuée par
des groupes des jeunes ou d'adultes qui se succèdent de façon quasi permanente.
Pour donner une petite idée de l'immensité de l'oeuvre de Serigne Saliou en matière
d'éducation, l'exemple de Khélkom suffit largement. Créé en 1993 ce centre d'une
superficie de 45000 hectares est composé de 15 daara dont chacun porte l'un des
noms des quartiers de Touba, le nombre de ses talibés (apprenants) était en 2007,
environ 50000 leur consommation quotidienne en riz atteignait 2500 kg.
III- les enseignements de Cheikh Saliou
La vie de Serigne Saliou est une illustration du hadith al-qudsî du Prophète (PSL)
dans le quel Allah dit: « Mon Serviteur ne s'approche de Moi par rien que J'aime
plus que les actes que Je lui ai prescrits ; puis Il ne cesse de s'approcher de Moi par
les oeuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et lorsque Je l'aime, Je suis l'ouïe
par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il saisit… » 8
Il a, en fait, atteint un stade de proximité divine ''al-qurb'' où il ne pose plus un acte
en dehors de Dieu et n'agit que pour et par Lui; le monde devient, ainsi, une monture
à entretenir uniquement pour le voyage vers l'au-delà. C'est dans ce cadre que
s’inscrivent tous les efforts qu'il a consentis en matière de développent.
Ses actes et paroles constituent ainsi de précieux enseignements aussi bien pour les
disciples, les guides que pour les hommes d'Etat.
-À travers ses actes et attitudes, il a donné aux disciples un exemple de volonté,
d'humilité, de patience, de persévérance et de sacrifice.
-Il a aussi démontré à tout guide religieux une pédagogie spirituelle efficace
propre à soutenir le disciple dans son cheminement intérieur.
-Il a, enfin, administré aux hommes d'Etat des leçons extraordinaires de
planification stratégique, de transparence, et de bonne gouvernance dans ses derniers
projets d'embellissement de la grande mosquée et de modernisation de la ville sainte de Touba
8 Hadith qudsî rapporté par Al-Boukharî
7
Son discours, toujours concis et riche, reflète sa dimension hautement spirituelle, son
attachement au Créateur des univers et son souci pour le salut des êtres humains.
Dans ses adresses, on descelle une récurrence de thèmes qui le tenaient à coeur tels
que:
● as-Shukru ( remerciements, actes de grâce, reconnaissance des bienfaits de
Dieu)
● at-Taqwa (la crainte révérencielle)
● les embûches et machinations de Satan
● La nécessité d'estomper les défauts d'autrui
● le respect de la tradition du prophète
● la mort
Dans son ultime sermon qui avait l’air d’un testament spirituel10, Cheikh Saliou a
résumé l’essentiel du message islamique qu’il appliquait et enseignait tout au long de
sa vie.
Conclusion
Il n'est pas à notre porté de cerner en quelques pages la vie de Serigne Saliou, qui
était un océan de savoir, d'humilité et de générosité, un homme de Dieu et une
incarnation parfaite des enseignements de son père et guide Cheikh Ahmadou Bamba
(RA); un homme qui a laissé à la Oumma islamique et à l'humanité toute entière un
patrimoine très riche de valeurs universelles. Sa vie est une lumière à même d'éclairer
le monde en ces moments où la passion, l'avidité, l'hypocrisie et autres vices risquent
de le mettre dans une obscurité quasi totale.
A son rappel à Dieu en 2007, Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amine porte-parole de la
famille Sy, l’a parfaitement décrit en ces termes « C’était un homme de Dieu, un
homme exemplaire, d’une dimension spirituelle exceptionnelle un digne représentant
de l’islam et du vénéré khadim Rassoul, Cheikh Ahmadou Bamba… »11
Références bibliographiques :
- Le saint Coran
- Les Quarante hadith de Nawawi
9 En effet Cheikh Saliou a pris le soin de faire un bilan sans y être contraint, de dégager ses
objectifs, de donner environ 10 milliards de francs CFA avant de lancer son appel aux discplies
mourides pour les contributions
10 Cf le Journal du Magal 2008 réalisé par Rawdu Rayâhîn avec le commentaire de Dr Khadim
Macké Chercheur à l’IFAN
11 Idem
- Minian al-Baqî al-Qadîm ou les bienfaits de l’Eternet de Cheikh Mouhammad al-Bachir
- La vie et l’oeuvre de Cheikh Saliou Mbacké, publié par Dahiratou Rawdu Rayahîn
- La Confrérie sénégalaise des Mourides de Cheikh Tidiane Sy
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