Comme toute littérature, la classification de ces termes obeit à une métrologie définie. Pour pouvoir dire que nous avons un « qaçida », il faut que ce dernier soit constitué de 7 vers. Pour moins que cela on dira que ce sont des « abiaat » (pluriel de « beyit »).
A cette définition superficielle du mot, nous allons confronter celle de CHEIKH AHMADOU BAMBA, fondateur du Mouridisme, qui dit un jour à un de ses talibés, en se référant à l’acrostiche du mot en arabe :
QAF signifie « QIRA ATOUL QUR’AN » pour dire méditer sur le coran
ÇAAD signifie « ÇALAATOU ‘ALA ‘NABI » c’est-à-dire prier sur le Prophète (PSL)
ALIF pour dire « I’LAMOU » retenez
ALIF encore pour « ANNALLAHA WAAHIDOUNE » que DIEU est unique
DEEL pour dire « DOUMOU ‘ALA ZAALIKA » faites-en un viatique
Une recommandation qui devrait donner : MEDITER SUR LE CORAN, PRIER SUR LE PROPHETE (PSL), ATTESTER L’UNICITE DIVINE, VOILA UN VIATIQUE POUR VOUS. Nombre de « Qaçaïd » écrits par Serigne TOUBA peuvent être répartis entre des MADH et des ÇALAAT qui renvoient respectivement à RACONTER L’EPOPEE DU PROPHETE, et à PRIER EFFECTIVEMENT SUR LE PROPHETE.
Néanmoins, en plus de ces composantes, nous comptons d’autres types de qaçaïd qui parlent de l’Unicité de DIEU, mais aussi qui relatent les Grâces et Bienfaits décernés au Cheikh par LE TOUT PUISSANT suite à son dévouement à la cause du prophète dont le couronnement a été l’attribution du grade de « KHADIMOU RASSOUL », (le Serviteur du Prophète PSL).
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