Madiambal Diagne avait écrit à Wade pour lui demander de gracier Malick Noël Seck

Madiambal Diagne préconise l'application de la loi dans toute sa rigueur dans l'affaire Cissé Lo et pourtant il n'était pas pour l'application de la loi "dans toute sa rigueur" (sic) dans le cas du recouvrement de l'impôt pour les entreprises de presse.

N'as t-il pas fait des pieds et des mains avec son ami Cheikh Thiam dans le cadre du CEDEPS (d'aprés ses propres dires) pour que l'ardoise fiscale des editeurs de presse soient effacée comme si elle n'avait jamais existé ? Quid des autres entreprises qui créent plus d'emplois et qui n'ont pas les mêmes faveurs de l'Etat ? Ou est l'égalité républicaine devant la loi qu'il semble découvrir maintenant ?

N'as t-il pas fait la danse du ventre au palais pour que l'aide à la presse soit ré-evalué à la hausse ? on peut se demander au nom de quoi d'aileurs quand on sait que l'information n'est certainement pas la première des urgences dans ce pays.

Comme vous le voyez, inconsistances et l'incohérences sont toujours au menu de ces patrons de presse qui ne prônent certains principes républicains que quand çà les arrange. Un Etat fort, nous allons le rappeler, est aussi un Etat qui sait recouvrer l'impot "dans toute sa rigueur" sans céder aux chantages journalistiques (de groupes de presse-ion). C'est à croire que cet Etat fort dont ils appellent de leur voeu ne doit être fort que quand il s'agit de Touba auquel ils livrent un combat idéologique sans merci.

Ces principes "républicains" auquels ils ne croient pas le moins du monde sont utilisés en réalité comme des emballages pour une idéologie qu'il est aisée à tout esprit alerte de decortiquer. En effet, le procédé est toujours le même au point d'en devenir barbant : on enrobe joliment un combat purement idéologique de pseudo principes républicains pour leurrer le peuple et surtout titiller les reponsables etatiques pour qu'ils réagissent dans le sens qu'on veut. C'est peine perdue pour le moment.

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