Serigne cheikh Sidy aura marqué son califat par le silence de l'action au service de Dieu. Un flegme spirituel intacte à toute épreuve, parlant peu et agissant toujours dans le sens de l'unité des musulmans et du rayonnement de l'islam.
Il aura été dans le cadre particulier de la Muriidiyya un calife à l'ambition qui rappelle celles de ses prédécesseurs comme Serigne Abdoul Ahad par les grands travaux entamés dans le but de servir Dieu, Son Prophète et Serigne Touba, son illustre grand-père.
Cheikh Sidy, c'était aussi une sollicitude envers les sénégalais dans leur ensemble, se souciant toujours des difficultés conjoncturelles de la vie de tous les jours qui pouvaient les toucher. C'est d'ailleurs la préoccupation première qu'il transmettait au chef de l'État ou à ses représentants à chaque fois que l'occasion lui en avait été donné.
Cheikh Sidy nous a rappelé ausi le califat et la personne de Serigne Saliou (r.a) par son ascèse, ses ordres et ses recommandations constantes d'adorer Dieu uniquement sans rien lui associer par le biais de la sunna du Prophète Mouhammad (a.s) que Cheikh Ahmadou Bamba s'étaient donné comme mission de rénover et lui donner son lustre d'antan.
Cheikh Sidy nous a rappelé aussi le califat éphémère de Serigne Abdou Khadr par la prière de Vendredi à laquelle il assistait assidûment malgré son âge avancé. On ne saura oublier ce moment émouvant our accompagné de sa garde rapprochée, il s'immobilisa au centre de la mosquée quand il entendit le muezzin procéder à l'appel de la prière.
Tu laisse Ô fils de Serigne Mouhammad Al-Amin , fils de Cheikh Ahmadou Bamba et de Sokhna Aaminatou Lô, la murîdiyya entre de bonnes mains en ayant accompli la part de mission qui t'était dévolue.
Puisse Dieu, Ar-Rahmân, Ar-Rahîm, Ad Dayyân, te récompenser au delà de tes espérances et t'élever en compagnie de Son Prophète et de Son serviteur privilégié Cheikhounaa Ahmad Bamba.
«Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérite de leurs œuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu’il aura acquis.» (Coran, Sourate 52, verset 21)
وَالَّذِينَ آمَنُوا وَاتَّبَعَتْهُمْ ذُرِّيَّتُهُم بِإِيمَانٍ أَلْحَقْنَا بِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَمَا أَلَتْنَاهُم مِّنْ عَمَلِهِم مِّن شَيْءٍ ۚ كُلُّ امْرِئٍ بِمَا كَسَبَ رَهِينٌ
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