Serigne Mame Mor Diarra s’appelle en réalité MOHAMED, mais la tradition recommandait que tous ceux qui portaient le nom du Prophète Mohamed (PSL) soient appelés MOR, titre qui signifiait autrefois “SERIGNE” (leader spirituel). De même, Diarra fut partie de la composition de son nom pour ainsi déterminer et pouvoir l’identifier par rapport à sa mère MAME DIARRA BOUSSO. Il était aussi appelé BOROM SAHM pour montrer l’appartenance de ce quartier de Touba à Mame Mor Diarra. Retenons donc son vrai nom MOUHAMED IBN MOUHAMED IBN HABIBOULAH, un nom par ailleurs qu’il partageait avec son vénéré frère germain CHEIKH AHMADOU BAMBA.
Son père s’appelait MAME MOR ANTA SALY fils de MAME BALLA AICHA et MAME MARAM fils de HABIBOULAH fils de MOUHAMED KHAIRY fils de OUSMANE (originaire de Fouta). De sa mère Mariama Bousso; plus connue sous SOKHNA DIARRATOULAHI (titre pour qualifier son dévouement à Dieu) naquit en 1832 a Mboussobe, au Djolof. Elle est la fille de MA BOUSSOU AWA MBAYE fils de MATABARA fils de Khamat. Mame Mor Anta Sally Mbacké fut le père de Borom Sahm. Il se distinguait par la largesse et diversité de ses connaissances mais également de par son humilité et sa bonté.
En résumé, retenons que Mame Mor Diarra fut le frère aîné de Serigne Touba de même père et mère.
ORIGINE ET FONDATION DE MBACKE BAOL
MAME MARAM, ancêtre de MAME MOR DIARRA fut le fondateur de MBACKE BAOL en 1194 de l’hégire. A sa mort, son fils AHMADOU FARIMATA MBACKE hérita de MBACKE pendant une durée de trente ans. Son premier successeur, son second fils IBRAHIMA AWA NIANG succéda à son frère pendant trente ans. IBRAHIMA AWA fut l’ancêtre de MBACKE DIMB parce qu’il fut le père de MODOU DIE, fondateur de MBACKE DIMB. Après sa mort son petit frère MAME BALLA AWA AICHA et fils de MAME MARAM lui succéda pendant 28 ans, du fait que son fils MAME ABDOU KHADRE fut tué par des ‘thiedo’’ (animiste) ce qui fut à l’origine de son exil à Ngaye où il mourut deux ans plus tard en 1284 de l’hégire. C’est à cette époque que le pays fut perturbé, ce qui poussa d’ailleurs les marabouts à aller prêter main forte à TAFSIR MABA DIAKHOU BA roi du Nioro du rip, pour le soutenir dans la guerre sainte. MBACKE resta alors 21 ans sans successeur ni habitants. Longtemps après DAME SEYNABOU MBACKE revint à MBACKE d’où le début d’une rehabitation de la ville de nouveau.
FORMATION ET PREMIERE RESPONSABILITE DE MAME MOR DIARRA
C’est à MBACKE où MAME MOR DIARRA a débuté ses études coraniques y compris les sciences et connaissances islamiques. Son père fut son maitre avant que son oncle SERIGNE BOUSSOBE lui donna à son tour des connaissances religieuses approfondies. Il fut aussi le compagnon de son père quand il allait à la rencontre de MABA DIAKHOU BA au Saloum. Par la suite MAME MOR ANTA l’amena à MBACKE. C’est durant cette même année, en 1304 de L’hégire (année 1888) que son oncle Serigne BOUSSOBE fut de retour à MBACKE. Durant cette période Serigne BOUSSOBE lui confia qu’il commençait à prendre de l’âge par conséquent, il lui conseilla de s’installer a MBACKE plus précisément dans un lieu où il y avait un arbre appelé ‘’KHEWAR’’ (MBACKE KHEWAR) tout en lui confiant ses disciples qui l’avaient accompagné lors de son voyage au SALOUM, en lui faisant savoir qu’il les lui réclamera le jour du jugement dernier. Donc pour Serigne BOUSSOBE MAME MOR DIARRA ne doit pas être en reste au contraire il devrait être au-devant de la scène. C’est ainsi que BOROM SAHM s’en alla s’installer à MBACKE KHEWAR.
RELATION AVEC SON ONCLE SERIGNE BOUSSOBE BOUSSO
SERIGNE BOUSSOBE aimait beaucoup son neveu SERIGNE MAME MOR DIARRA, ce qui lui a valu de lui confier ses disciples. Sachant que durant cette période, avoir des disciples était très important mais tout cela montre l’amour et la confiance que SERIGNE BOUSSOBE portait a Borom Sahm. Ainsi, après que MAME MOR DIARRA ait fondé MBACKE KHEWAR, il y demeura pendant 10 ans avant de s’installer ensuite ailleurs près des fromagers, quartier à Mbacké où il resta pendant 10 ans aussi. Par la suite, il habita définitivement dans un autre quartier de MBACKE, là aussi, il vécut pendant 10 ans.
Tout compte fait, il a vécu à MBACKE pendant 30 bonnes années. Il resta avec Serigne BOUSSOBE de 1304 (an 1888) à 1312 (an 1894) avant que ce dernier rendît l’âme.
MAME MOR DIARRA MBACKE BOROM SAHM : UN FERVENT CROYANT
BOROM SAHM, toute sa vie durant, personne ne l’a vu ou entendu faire quelque chose qui déplaisait à DIEU et son PROPHETE (psl). Rien ne s’était interposé entre lui et ses semblables encore moins entre lui et le Tout Puissant si ce n’est de prier et le vénérer. IL faisait violence sur lui-même pour accomplir convenablement ses devoirs envers son Seigneur.
C’était une habitude chez lui de nourrir tous ses confrères avec les moyens dont il disposait. On dit d’ailleurs qu’il n’hésitait pas à donner aux nécessiteux une quantité importante de mil accompagnée de chèvres et de moutons, sans compter ce qu’il donnait pour sa propre concession.
En ce qui concerne le côté spirituel comme l’a raconté Serigne BASSIROU MBACKE dans son ouvrage intitule MINANOUL BAKHIL KHADIM, MAME MOR DIARRA ‘’MAGUI MAG’’ se consacrait toutes les nuits à faire des prières surérogatoires (NAFILA), il faisait toutes les nuits 100 rakis en lisant tout le Saint Coran, mieux encore , il rassemblait des personnes pour des séances de récital du Livre Saint et aussi des ZIKR (évocation des noms de DIEU) jusqu’à l’aube. Donc on peut en déduire que MAME MOR DIARRA nourrissait corps et âme dans la mesure où il donnait suffisamment à manger et décourageait les disciples de dormir en les donnant les moyens de se rapprocher de plus en plus du CREATEUR SUPREME. Quant à la bonté de MAME MOR DIARRA tout le monde en était conscient et pouvait en témoigner. DIEU le tout puissant a confirmé cela par la voix de Serigne AMSATOU LO qui dit: ’’on ne doit pas passer la nuit là où l’on ne veut pas rencontrer la mort’’ et MAME MOR DIARRA était quelqu’un qui croyait fermement à cet enseignement raison pour laquelle il n’a jamais cessé de prier et de vénérer le TOUT PUISSANT ALLAH. Il a vu juste et DIEU lui a rendu grâce. Et rares sont ceux qui ont cette chance. En fait, il a obtenu cette Grace les nuits pendant lesquelles il nourrissait et distribuait des parties du SAINT CORAN jusqu’au petit matin.
LA DISPARITION DU SAINT HOMME
C’est au moment où il faisait ses ablutions pour la prière de l’aube qu’il rendît l’âme. C’est alors qu’un de ses disciples chargé du protocole (bëk neek) qui s’appelait Serigne MBAYE KA neveu de Serigne MAFALL DIOP, alla voir ce qui retardait son maître pour la prière. C’est par la suite qu’il trouva MAME MOR DIARRA frappé par le sort (la Mort). D’ailleurs c’est ALLAH lui-même qui a dit ’’KOULOU NAFSI ZAIHATOU MAWTI ’’autrement dit “toute vie trouvera une mort prochaine” puis il renchérit ’’WALANE YOUWAHIRA LAHOU NAFSSANE IZA DJA ADJA LOUHA WA LOUHA KHABIROUNE BIMA TAHMALOUNA’’
Après cela, SOKHNA ASTA WALO BOUSSOU mère de SERIGNE CHEIKH ASTA WALO MBACKE fils de MAME MOR DIARRA se présenta au su de la nouvelle et voulu montrer son chagrin. Alors SERIGNE MBAYE KA lui confia de ne pas le rendre public. BOROM SAHM fut transporté dans sa chambre. Après avoir mis au courant son frère SERIGNE TOUBA de la triste nouvelle, ce dernier ordonna à ce qu’on l’amène auprès de son oncle SERIGNE BOUSSOBE au cimetière de BOUSSOBE de MBACKE.
LA DISPARITION DU SAINT HOMME UNE PERTE POUR TOUT LE MONDE
La prière mortuaire fut dirigée par SERIGNE MBACKE BOUSSSO fils de son oncle, un fervent croyant qui ne se lassait jamais de faire plaisir à son CREATEUR. Jamais il n’a osé violer le contrat qui le liait à DIEU. C’est cet homme qui s’est occupé de MAME BOROME SAHM. En quelque sorte MAME MOR DIARRA représentait la bonté personnifiée. Ce Lundi, jour pendant lequel il a quitté ce bas monde coïncidait avec le 20eme jour du mois de Ramadan de l’année 1339 de l’hégire c’est dire 1921 du calendrier grégorien à MBACKE KHEWAR. Ce jour fut émotionnel et surtout triste du fait que MAME MOR DIARRA leur avait faussé compagnie laissant en chacun le sentiment de solitude ‘’zayir ak batine’’(temporelle et spirituelle)
PRIERE DE RECONNAISSANCE ET DE TEMOIGNAGE EN VERS BOROM SAHM
Après avoir informé SERIGNE MODOU MOUSTAPHA de la disparition de BOROM SAHM, il lui fit la Marsiyyah (poème que SERIGNE TOUBA leur ordonna de faire à la mémoire de BOROM SAHM). Cela traduisait le profond attachement et l’amour que le premier khalife de SERIGNE TOUBA avait pour MAGUI MAG (l’aîné du leader) comme on aimait appeler MAME MOR DIARRA. Prions pour le khalife et que DIEU lui rende grâce.
Dans la même lignée, SERIGNE MOUHAMADOU FADILOU, lui aussi, après avoir été mis au courant, n’avait pas hésité à faire sceller son cheval pour aller présenter ses condoléances. En cours de route, il lui fit aussi la Marsiyyah. Ceci montre encore une fois cet amour que ressentait SERIGNE FALLOU pour MAME MOR DIARRA; prions pour le deuxième khalife de CHEIKHOUL KHADIM. Ainsi tout le monde était au courant de l’étroite relation, la complicité qui liait MAME MOR DIARRA à SERIGNE FALLOU. SERIGNE TOUBA avait confié ce dernier à BOROM SAHM pour qu’il lui inculque la connaissance coranique et la science religieuse, donc SERIGNE FALLOU fut disciple de MAME MOR DIARRA durant une partie de ses études.
Quant à SERIGNE CHEIKH THIORO MBACKE qui est son jeune frère, il lui fit aussi pour sa part la Marsiyyah pour symboliser son amour et son affection à BOROM SAHM. SERIGNE BASSIROU également n’a pas tari d’éloges sur la personne de BOROM SAHM dans son livre intitule MINAROUL BAHIL KHADIM.
SERIGNE MOUHAMADOU DEME lui aussi avait dit “qu’on ne peut trouver que chez MAME MOR DIARRA la vraie connaissance et la foi”. En ce qui concerne SERIGNE TOUBA, il disait que son frère était un miracle, un don de DIEU, il n’hésitait pas à l’assimiler à du “DAA” de l’encre inépuisable. Il ajouta qu’il était très difficile de résumer ou synthétiser la vie et l’œuvre de Mame Mor Diarra, tellement que ses œuvres sont immenses.
RELATION ENTRE MAME MOR DIARRA ET SERIGNE TOUBA
En ce qui concerne la relation de SERIGNE TOUBA et MAME MOR DIARRA, ce fut agréable et très harmonieux. Il ne s’était jamais passé d’incompréhension entre eux, au contraire un amour mutuel remplissait le Cœur de chacun d’eux. Mieux encore ils ne se lassaient jamais de se rendre visite. En plus de cela SERIGNE TOUBA tenait a ce que ses talibés (disciples) aillent rendre visite a son frère et leurs conseillait même de travailler pour lui jusqu’à ce qu’il leur accorde sa bénédiction. C’était également une habitude chez SERIGNE TOUBA, avant de libérer certains de ses disciples, de les envoyer chez MAME MOR DIARRA pour y recevoir ses enseignements, raison pour laquelle SERIGNE MODOU NIAAW MBACKE qui fut un disciple de BOROM SAHM servait de messager entre les deux grands hommes. Il affirma que Serigne Touba disait que “quiconque travaille pour MAME MOR DIARRA sera récompensé quatre fois: une de DIEU, une de son PROPHETE (psl) , une de moi-même mais également une récompense de MAME MOR DIARRA“. CHEIKHOUL KHADIM ajouta “si ce n’était pas la mission qui m’a été confiée par DIEU j’allais travailler pour lui et être a sa disposition comme toute personne le doit à son ainé”. Donc cela illustre parfaitement l’amour que BOROM TOUBA portrait à BOROM SAHM. Ce dernier aussi ne quittait jamais le CHEIKH il lui a rendu visite Presque partout. Lors de l’exil du CHEIKH au GABON, ils ne cessaient pas de communiquer ,SERIGNE MAME MOR DIARRA lui écrivait des lettres et le CHEIKH aussi lui répondait en lui faisant part de son état… D’ailleurs la lettre que SERIGNE TOUBA a écrite pendant son exil en est une illustration:
Bissmilahi Rahmani Rahimi
Alhamdoulilahil khafizil karim wa salatou wa salamou ala chsfihil khazimi seydina Mohadine salla lahou tahallah aleyhi wa salam wa alla alihi wa shbihi zawil taslimi khaza wa inahou mine abdoulahi tahalla khadimi rassoulihi sallalahou alleyhi wa salama.
Ila khili chahihikhi Mohamed Ben Mohamed Mohamadi Ben Mohamed khoussoussane wa ila kafatl ikhwane fil lahi tahala khoumoumane moudjiboukhou ane tahmala ya akhi biana khazal kitab kataytoukhou fi bahri wa oussika bitahwalahi wa bi ihtifahi
Sounati Nabiyil walykoune alkhiyalou wal nissakou Maha Ibrahima fi Touba ine amkana wa ila fafi ayi makhaanine chaallahou wa tyyaahanou bi ana lakamahana wal lahou tahalla fi koulimakanine wa khouwa asbouna lahou tahala fi nikhmal wakilou wa salam.
Voilà en résumé SERIGNE TOUBA et MAME MOR DIARRA.
MAME MOR DIARRA MBACKE BOROM SAHM: UNE BIBLIOTHEQUE, UNE LUMIERE ETERNELLE
MAME BOROM SAHM faisait partie de ceux (des hommes de DIEU) qui ne seront jamais oubliés du fait qu’ils ont illuminé le monde durant les moments de ténèbres. Ils n’ont pas hésité à livrer une lutte sans répit pour le compte de l’ISLAM et surtout pour la vivification de ce dernier en convertissant les mécréants et en les éduquant jusqu’à ce que toutes leurs activités ne soient que l’ISLAM et rien d’autre. A cet effet SERIGNE TOUBA avait dit “c’est en ayant peur de DIEU que l’on a peur de nous”. BOROM SAHM faisait également partie des croyants qui considéraient le monde d’ici-bas comme un champ que l’on doit cultiver pour préparer la vie future et non pas uniquement pour mettre en valeur notre présent. D’après eux, celui qui se consacre seulement à sa vie présente c’est à dire sa vie d’ici-bas, est en train de vivre son futur présentement: ceci est évoqué dans le Choran verset 20 sourate42, la sourate CHOUARA (qui traduit la consultation).
BOROM SAHM aimait aussi l’HOMME (l’être humain) à cause de l’affirmation de Dieu ”wa lahad karamna bani adama wa hamalnahoum fil bari wa razahnahoum minal tayibati wa fadaldahoum alla kachirine mimane khallahna tafdilane” autrement dit “certes nous avons honoré les fils d’Adam nous les avons transportés sur terre et sur mer’ leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture et nous les avons nettement préfère a plusieurs de nos créatures”
MAME MOR DIARRA n’acceptait pas également de voir un enfant pleurer du fait de la pitié et de la bonté qui était en lui. Lorsqu’il voyait quelqu’un en train de faire pleurer un enfant, il montrait aussitôt son désaccord. Il n’aimait pas aussi ceux qui prétendaient être les chefs de ce monde et qui baignaient tout le temps dans le pêché. Pourtant il y avait à l’époque un marabout qui avait tenté de convaincre SERIGNE TOUBA d’aller travailler avec le roi pour qu’il puisse bénéficier de biens matériels et financiers mais Khadimou Rassoul rejeta l’offre pour se consacrer uniquement à l’adoration et à l’accomplissement de la mission divine. En fait c’est dans le même ordre d’idée que BOROM SAHM lui aussi a toujours refusé de s’impliquer aux choses mondaines dans de pareilles situations. Ainsi pour bénéficier de la grâce divine, il faudra que l’Homme sorte de son Cœur ce plaisir qu’il ressent pour ce monde, il faudra le minimiser, l’ignorer et se consacrer fermement à l’adoration .C’est ce qui a d’ailleurs incité SERIGNE MBAYE DIAKHATE à dire “Avant que dieu confie a son esclave quoique ce soit, il faudra que celui-ci sorte de son Cœur les délices de ce monde. Celui qui se laisse Flatter par ce bas monde n’aura jamais la grâce divine en sa faveur“.
SERIGNE MAME MOR DIARRA tenait beaucoup aux membres de sa famille. Il n’a jamais aimé voir des personnes être en désaccord.
MAME MOR DIARRA UN EDUCATEUR INCONTOURNABLE
Fidèle à sa mission, BOROM SAHM était un éducateur de référence qui ne lésinait pas sur les moyens à déployer au service du monde musulman. De grandes figures religieuses sont passées dans son école, on peut citer le grand cheikh fondateur du Mouridisme CHEIKH AHMADOU BAMBA MBACKE, son jeune frère. D’autres également ont eu le privilège de bénéficier de ses enseignements comme par exemple MAME CHEIKH ANTA, SERIGNE AFIA MBACKE, SERIGNE MASSAMBA MBACKE, SERIGNE FALLOU MBACKE, SERIGNE MBACKE BOUSSOU pour ne citer que ceux-là.
A cet effet, beaucoup de DAARAS (groupes de personnes ayant en leur tête un responsable ordonnant les activités et comportements) ont été créés par le saint homme à travers le pays pour y dispenser l’enseignement coranique, les sciences religieuses et leur inculquer l’éducation islamique mouride.
CHEIKH MAME MOR DIARRA avait saisi que l’Homme est une dualité et qu’il ne saurait vivre uniquement dans une attitude de contemplation; ainsi donc l’adepte mouride assure le salut de son âme non seulement d’une vie faite de prières mais aussi d’actes et d’épreuves. Comme l’a fait son frère CHEIKH AHMADOU BAMBA, il a voulu donner à l’Homme une nouvelle conception multidimensionnelle par laquelle il s’organisera afin de parvenir à cet état de l’avènement de l’homme parfait réconcilié avec lui-même, avec ses semblables et avec DIEU le SUPREME, l’OMNIPOTENT, l’AUDIENT, l’OMNIPRESENT et l’OMNISCIENT.
Voici quelques daaras qu’il a créés :
MBACKE KHEWAR, SAHM, MISSIRAH, NDOOK, BOUCHRA.
Par:
CHEIKH MOHAMED EL BACHIR DIENG petit fils de CHEIKH ABDOUL KHAFOR MAME MOR DIARRA MBACKE et le Daara MAFATIHIL BICHRI de TOUBA MBOUR, SENEGAL.
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